Questions2024-10-21T14:43:13+02:00

Le formulaire de téléexpertise bucco-dentaire

Les bonnes pratiques pour remplir le formulaire

Utilisation du smartphone pour la prise de photos2024-11-20T13:43:03+01:00

Pour réaliser un examen visuel bucco-dentaire chez une personne âgée et prendre des photos exploitables à la documentation de son état bucco-dentaire il faut essayer de créer un environnement confortable et rassurant.  Idéalement l’examen bucco-dentaire se passera dans l’intimité de la chambre du résident.

1. Éclairage

  • Lumière Naturelle : Utilisez autant que possible la lumière naturelle, car elle est plus uniforme et réduit les ombres. Placez la personne près d’une fenêtre ou dans un endroit bien éclairé.
  • Utilisez le flash du smartphone : La cavité buccale a besoin d’être éclairée pour l’examiner ou la photographier.  Les reflets sur les dents ou des surfaces buccales sont inévitables et peuvent même parfois apporter une aide à l’évaluation de la santé orale.

2. Stabilité de l’Appareil

  • Stabilité Manuelle : Tenez le téléphone avec les deux mains et appuyez vos coudes contre votre corps pour une meilleure stabilité.

3. Positionnement du Patient et de l’Appareil

  • Position du Patient : Assurez-vous que le patient est assis  dans une position confortable. La tête doit être légèrement inclinée vers l’arrière pour un meilleur accès visuel à la cavité buccale.
  • Ouverture de la Bouche : Demandez au patient d’ouvrir la bouche autant que possible. Utilisez l’odontoscope en tirant légèrement sur leurs lèvres pour une meilleure visibilité (voir instruction de l’Odontoscope)
  • Distance et Focalisation : Tenez le téléphone à environ 15-20 cm de la bouche. Utilisez la fonction de mise au point automatique du smartphone, mais si nécessaire, touchez l’écran pour focaliser manuellement sur la zone d’intérêt.

5. Qualité de l’Image

  • Résolution : Assurez-vous que la résolution de l’appareil photo est réglée sur une haute qualité  pour capturer des détails fins (entre 5 et 12M selon votre smartphone).
  • Format : Utilisez le format 1:1 permet d’être bien focaliser sur la région buccale qui est plus « carrée » que rectangulaire.

Si votre smartphone ne vous donne pas la possibilité de choisir le format 1 : 1, prenez la photo en mode paysage et pas en mode portrait :                     

  • Flash : Demandez au patient de fermer les yeux avant de déclencher le flash, car nos patients âgés sont sensibles à une forte luminosité. Cependant, evitez d’utiliser le flash pour les photos de prothèses dentaires (notamment lorsque la prothèse contient des éléments métalliques).

Vous rencontrez un problème au moment d’ouvrir l’application « appareil photo » ou « caméra » de votre smartphone ? Cela arrive lorsque vous n’avez pas autorisé son utilisation pour Internet. Voici comment opérer :

Dr Simon Benoliel, DDM Paris VII, 1987. Fondateur de fsbd.org

Comment réaliser une photo exploitable2024-10-21T12:58:31+02:00

Pour réaliser un examen visuel bucco-dentaire chez une personne âgée et prendre des photos exploitables à la documentation de son état bucco-dentaire :

  1. Créer un environnement confortable et rassurant :

– Idéalement l’examen bucco-dentaire se passe dans l’intimité de la chambre du résident.

– Expliquez au patient le déroulement de l’examen pour le rassurer et obtenir sa coopération.

  1. Hygiène et sécurité :

– Lavez-vous les mains et portez des gants jetables.

– Utilisez un nouvel Odontoscope ou celui du patient.

  1. Observation extérieure de la bouche et du visage :

– Pour détecter toute asymétrie, gonflement ou autre anomalie « dermatologique »

– Inspectez les lèvres pour détecter des lésions, des ulcérations ou des signes de sécheresse.

– Examinez l’intérieur des joues pour repérer des taches, des rougeurs ou des lésions blanches.

  1. Les arcades dentaires :

– Si le patient porte des prothèses, demandez-lui de les retirer afin de prendre une photo des tissus sous-jacents : le palais et les muqueuses à l’arcade supérieure, la crête alvéolaire et le plancher buccal à l’arcade inférieure.

  1. Les prothèses dentaires :

– Posez les prothèses, l’une après l’autre sur le support photographique et prendre une photo de chaque face de chaque prothèse (Extrados = face des dents, Intrados = face de la prothèse en contact avec les muqueuses)

  1. Langue :

– Demandez au patient de tirer la langue pour photographier sa surface dorsale.

  1. Autre :

– Si vous avez le moindre doute au point 3, prenez une photo de la lésion, la tâche ou le gonflement.

Dr Simon Benoliel, DDM Paris VII, 1987. Fondateur de fsbd.org

Voici des exemples d’images exploitables pour réaliser des évaluations ou comparer dans le temps des situations évolutives.

Une asymétrie du visage dûe à un gonflement sera prise de face avec flash. Toujours mettre des gants avant l’examen bucco-dentaire !

Pour les patients dépendants, un opérateur place l’odontoscope en bouche, et un deuxième prend la photo.

Les photos de prothèses seront effectuées sans le flash du smartphone dans un format 1:1

On voit bien l’image « en direct » des faces vestibulaires car la lèvre inférieure est écartée grâce à la souplesse de l’Odontoscope.

Demandez au patient de tirer la langue, le plus loin possible. Prendre la photo au flash.

Utilisez l’Odontoscope pour obtenir cette image qui sera prise en utilisant le flash du smartphone. La mise au point sera sur la miroir.

Comment décrire une plainte bucco-dentaire2024-07-29T11:19:03+02:00

Comment décrire la plainte bucco-dentaire du résident ?

Une description qui offre une vue d’ensemble des douleurs buccales, peut intégrer les aspects comportementaux, physiques et émotionnels, particulièrement pertinents pour un patient âgé avec des troubles cognitifs. Cette description de la plante d’un patient utilise des symptômes observés et rapportés par le patient, par la famille ou par le personnel. Je vous propose de vous aider des mots utilisés ici et qui répondent aux principales situations rencontrées.

1- Expressions faciales et comportements :

    • Grimaces : Fréquentes, surtout lors de la mastication ou de la déglutition.
    • Toucher répétitif : Le patient touche fréquemment la zone douloureuse de sa bouche ou de son visage, semblant rechercher une source de soulagement.
    • Léchage fréquent des lèvres ou humidification des lèvres.
    • Agitation : Comportement agité ou anxieux, surtout pendant les repas.
    • Non-coopération : Résistance ou refus de se brosser les dents ou de laisser les soignants le faire.

2- Changements dans les habitudes alimentaires :

    • Appétit réduit : Le patient mange moins ou refuse de manger, surtout des aliments durs ou chauds.
    • Préférence pour les aliments mous : Consommation accrue de soupes, purées, et autres aliments faciles à mâcher.
    • Difficultés à avaler : besoin de boire de l’eau pour avaler les aliments.
    • Perte de poids : par la réduction de l’appétit ou la difficulté à manger en raison de douleurs ou d’inconfort buccal.

3- Vocalisations et plaintes :

    • Gémissements ou plaintes auditives en touchant la zone affectée ou lors du repas.
    • Si la communication verbale est possible, le patient peut utiliser des termes comme « douleur« , « élancement« , ou « sensibilité« , pour décrire sa douleur.
    • Si la communication verbale est possible, le patient peut utiliser des termes comme « sensation de brûlure », « goût métallique », « bouche sèche » pour décrire son inconfort buccal.

4- Observations cliniques :

    • Rougeur et gonflement : Zones de rougeur ou de gonflement autour des dents affectées.
  • Dent cassée ou mobile : Présence de « chicots » de dents mobiles ou sensibles au toucher
  • Gencives enflammées : Gencives rouges, enflées, et qui saignent particulièrement lors du brossage ou de manière spontanée.
    • Abcès : Présence d’une enflure ou d’une masse autour d’une dent, indiquant une infection possible. Enflure de la joue.
    • Difficulté à ouvrir la bouche : limitation de l’ouverture de la bouche due à la douleur ou à une inflammation.
    • Fièvre, Fatigue et malaise général : Inconfort généralisé et sentiment de malaise dû à l’infection ou à la douleur.
    • Muqueuses orales dans une sécheresse buccale sont d’apparence sèches, rouges, avec parfois des fissures dans les coins de la bouche.
    • Halitose : Mauvaise haleine persistante, souvent remarquée par les soignants ou les proches.

5- Utilisation de prothèses dentaires :

    • Difficulté à porter des prothèses : Refus de porter les prothèses dentaires à cause de la douleur qu’elles provoquent, à cause de leur instabilité lors de la mastication ou de la parole
    • Mauvais ajustement des prothèses : Des prothèses mal ajustées augmente la douleur des dents qui supportent des crochets. Des prothèses mal ajustées augmentent la douleur des gencives / muqueuses sur lesquelles la prothèse s’appuie causant des ulcérations ou des points de pression douloureux.
    • Prothèses mal entretenues : Dépôts sur les prothèses, mauvaise odeur, irritation des gencives sous les prothèses.
    • Inconfort de la prothèse : Manipulation fréquente, le patient retire souvent sa prothèse, la remet en place fréquemment, ou la manipule avec les mains.

6- Comportement social et humeur :

    • Isolement : Le patient peut éviter les interactions sociales en raison de la douleur, la gêne causée par la mauvaise haleine ou l’apparence des dents.
    • Irritabilité et anxiété : Signes d’irritabilité et d’anxiété accrue, souvent en lien avec l’inconfort.

Dr Simon Benoliel, DDM Paris VII, 1987. Fondateur de fsbd.org

Comment suivre une plainte bucco-dentaire2024-08-15T13:42:51+02:00

Comment suivre la plainte bucco-dentaire du résident ?

Une évaluation bucco-dentaire initiale est réalisée par le personnel de soins de l’institution à l’admission du patient et mise à jour régulièrement afin d’assurer le suivi de son état bucco-dentaire. La périodicité des évaluations bucco-dentaire d’un résident est fixée de manière individualisée en fonction du résultat de son évaluation initiale ou antérieure, en général :

Toutefois, une réévaluation sera effectuée et consignée dans le dossier individuel de soins du résident :

  • En cas de plainte bucco-dentaire du résident,
  • Systématiquement après une chute (évaluation de l’état dentaire, des prothèses et des muqueuses) ou une hospitalisation (perte des prothèses dentaires)

Si le patient a été pris en charge par un dentiste (ou un médecin), c’est ce professionnel qui déterminera la fréquence des évaluations bucco-dentaires de suivi, de la même manière qu’il le ferait pour le suivi d’un traitement de : candidose, herpès, aphtes, abcès dentaire / cellulite, réparation prothèse cassée, sécheresse buccale etc…

Toutes ces évaluations sont documentées et consignées dans le dossier individuel de soins du patient.

Dr Simon Benoliel, DDM Paris VII, 1987. Fondateur de fsbd.org

L’Odontoscope est un dispositif médical qui facilite l’examen de la cavité buccale.

Les questions les plus fréquemment posées

Visibilité incorrecte en raison de formation de buée2024-07-12T09:19:41+02:00

Visibilité et lecture incorrectes, inadéquates ou imprécises en raison de formation de buée

La température buccale est autour des 36°C, et l’odontoscope est à une température plus basse. Introduit en bouche, le miroir peut se couvrir de buée par condensation. Il existe plusieurs manières pour éviter la formation de buée qui rendrait l’examen inutile :

Pour éviter la buée sur un miroir intra-oral, vous pouvez essayer les méthodes suivantes :

  • Utilisez un spray antibuée pour miroir dentaire : Il existe des sprays antibuée spécialement conçus pour les miroirs dentaires. Vaporisez un peu de spray sur la surface du miroir intra-oral et essuyez-le délicatement avec un chiffon propre. Cela peut fournir une protection contre la buée pendant un certain temps.
  • Frottez le mirroir avec un chiffon antibuée en microfibre.

Ces méthodes peuvent aider à réduire la formation de buée sur un miroir intra-oral, mais il est possible qu’une certaine buée se forme encore dans des conditions d’humidité élevée. Dans ce cas, il peut être nécessaire de nettoyer le miroir et de recommencer le processus pour maintenir une visibilité claire.

Inadéquation de la taille du dispositif2024-07-12T09:15:34+02:00

Inadéquation de la forme et/ou de la taille du dispositif

La taille actuelle de l’odontoscope est une moyenne inférieure de la taille d’une mâchoire adulte, prise selon différentes études et une étude originale sur 200 prothèses dentaires complètes chez des personnes âgées. Cette taille sera principalement utilisée chez les enfants de 6 à 13-14 ans et chez les personnes âgées. L’odontoscope n’a pas besoin d’être parfaitement ajusté à la mâchoire du patient. L’odontoscope doit être placé entre les dents et les lèvres de manière lâche.

Utilisation non conforme à la notice2024-07-12T09:08:42+02:00

Bien lire la notice, illustrée d’images, mais aussi d’une vidéo accessible par un QR code, pour utiliser l’odontoscope de manière appropriée. Même en cas de mouvement involontaire du patient lors de l’utilisation de l’odontoscope, la souplesse de son matériau constitutif permet d’éviter une blessure des muqueuses de la bouche (le miroir étant lui-même complètement enfoui dans la coque en silicone).

Problème de qualité du produit2024-07-12T09:10:15+02:00

Problème de qualité du produit / Problème d’intégrité des matériaux

Ne pas utiliser l’odontoscope s’il parait de mauvaise qualité : pas lisse dans tout son ensemble. Si petites excroissances, si porosités.

Ne pas utiliser l’odontoscope si le miroir est déformé. Non pas à cause d’un risque physique, mais parce que l’image sera déformée et donc inutilisable.

Ne pas utiliser l’odontoscope si le miroir est rayé. Non pas à cause d’un risque physique, mais parce que l’image sera inutilisable. Le miroir est en plastique HIPS. S’il est cassé, il ne faut pas utiliser l’odontoscope.               

Les portes empreintes chez le dentiste sont en matière plastique dure, donc il n’y a pas de risque à utiliser un odontoscope qui lui est en matière souple. Malgrè tout, si la matière de l’Odontoscope a perdu de sa souplesse, s’est durcie, ne pas utiliser.

Contamination du dispositif et réutilisation2024-07-12T09:11:43+02:00

Contamination du dispositif et réutilisation

L’odontoscope est utilisé dans la bouche, prévu donc pour un contact avec la salive ou avec du sang en cas de gingivite par exemple. L’odontoscope est moins invasif qu’une brosse à dents qui est au contact de la salive et du sang lors d’un brossage d’une gencive enflammée. L’odontoscope est un dispositif individuel. Il peut être réutilisé par la même personne. Après utilisation, bien rincer l’odontoscope à l’eau claire avant de le ranger avec les nécessaires de toilette.

Le dispositif semble déclencher un rejet, reflexe nauséeux2024-07-12T09:13:20+02:00

Le dispositif semble déclencher un rejet, reflexe nauséeux

Cela est très courant en dentisterie, surtout lorsque l’on doit prendre une empreinte aux alginates. Le produit est alors expulsé vers l’arrière gorge, et en général au contact du voile du palais, provoque un réflexe nauséeux. Cela ne se produit pas avec l’odontoscope car il ne va pas au contact avec le voile du palais, et comme il est maintenu par la main il peut à tout moment être retiré.

Incompatibilité entre le patient et le dispositif2024-07-12T09:14:26+02:00

Incompatibilité entre le patient et le dispositif

Les élastomères thermoplastiques représentent une matière fortement utilisée en dentisterie. Dans le grand public, les élastomères dont les silicones sont le matériau le plus sûre dans la bouche puisque les tétines de biberon ou les dispositifs pour bébés en sont constitués.

Si le patient connait des allergies aux composants de l’odontoscope, il ne doit pas l’utiliser. L’odontoscope ne comporte pas de Latex, ni de Phtalates.

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